Récapitulatif
Depuis presque cinquante ans, Petit Futé accompagne les voyageurs à travers ses guides touristiques emblématiques. Aujourd’hui, la marque a pris un tournant digital ambitieux tout en restant fidèle à son ADN. Jonathan Toutoux, responsable des partenariats grands comptes, partage les coulisses de cette transformation, les défis du secteur et les clés de collaborations réussies, notamment avec Affilae.
Interview de Jonathan Toutoux, Responsable partenariat
Pouvez-vous nous présenter Petit Futé et sa mission sur le marché des guides ?
Petit Futé est une marque pionnière dans l’univers des guides touristiques. L’année prochaine, elle fêtera ses 50 ans. Historiquement, il s’agissait d’un éditeur papier. En 2000, nous avons lancé le site petitfute.com, qui connaît aujourd’hui de très belles performances. C’est devenu le site média n°1 sur l’information touristique.
Nous y publions nos contenus, nous mettons en place des campagnes publicitaires digitales avec nos partenaires – via de l’affiliation, des newsletters ou du display. En parallèle, nous éditons environ 800 guides, couvrant des destinations en France et à l’étranger, ainsi que des thématiques comme le vélo tourisme. Dans ces guides, il est également possible de proposer des insertions publicitaires à nos partenaires.
Quel est votre rôle au sein de Petit Futé et quelles sont vos principales missions ?
Je fais partie de la régie nationale depuis six ans. Nous gérons les relations avec les grands comptes, mais aussi avec les agences de communication, les agences SEO et des partenaires comme Affilae.
Notre approche est nationale et internationale : nous travaillons sur des campagnes de communication durables, avec une visibilité large et multi-supports. Par ailleurs, Petit Futé dispose d’un important réseau de commerciaux répartis sur l’ensemble du territoire français et dans le monde, qui assurent la promotion locale des guides auprès de structures comme les musées ou les offices de tourisme.
Quels sont les grands défis actuels et futurs pour Petit Futé ?
Le premier enjeu est générationnel. Petit Futé bénéficie d’une image positive et d’un capital sympathie important, mais il est essentiel de réussir à toucher une cible plus jeune. Ces deux dernières années, nous avons beaucoup investi dans notre présence sur TikTok et Instagram, ce qui nous a permis de bien progresser sur ce volet.
Le second défi concerne l’intégration de l’intelligence artificielle. Elle est aujourd’hui utilisée dans une moindre mesure pour soutenir nos équipes, mais en aucun cas pour remplacer nos auteurs. Leur regard humain est indispensable et constitue l’ADN de Petit Futé. Nous travaillons donc à tirer parti de l’IA pour enrichir nos contenus, sans jamais perdre notre exigence éditoriale.
Comment sélectionnez-vous les partenaires et annonceurs présents sur vos supports ?
Pour les guides papier, la règle est claire : nous ne proposons pas de visibilité publicitaire à un professionnel s’il n’est pas déjà référencé par nos auteurs. La mise en avant est toujours liée à une recommandation éditoriale préalable.
En ce qui concerne le site, nous sommes ouverts à davantage de formats, à condition qu’ils restent cohérents avec l’univers du voyage. Il nous arrive de collaborer avec des banques ou des assurances, dès lors qu’il existe un lien direct avec la thématique touristique. Nous apprécions également les approches créatives, à condition qu’elles soient alignées avec nos valeurs.
Quels sont vos indicateurs pour mesurer la performance des campagnes d’affiliation ?
Pour chaque campagne digitale, nous transmettons un bilan complet à nos partenaires : nombre d’impressions, taux de clics, visiteurs uniques, durée de lecture, etc. Cela permet de suivre précisément les performances.
Sur les guides papier, l’indicateur principal reste la diffusion. Nous avons des données fiables sur la portée de chaque support, ce qui nous permet également d’ajuster les offres selon les objectifs de nos clients.
Avez-vous un exemple concret de campagne d’affiliation réussie avec Affilae ?
L’un des partenariats les plus réussis est celui mis en place avec Wyylde, il y a un peu plus d’un an. Nous l’avons intégré dans une section spécifique du site, consacrée à un univers plus adulte, avec notamment le référencement de sexshops.
Ce segment, que nous ne travaillions pas particulièrement jusqu’alors, a très bien réagi. Le partenariat s’est parfaitement inséré dans notre ligne éditoriale, tout en permettant d’élargir notre audience. C’est une belle réussite, qui montre que nous sommes capables d’explorer de nouveaux territoires de communication de manière cohérente.
Quels conseils donneriez-vous aux marques du tourisme qui souhaitent se lancer dans l’affiliation ?
Nous proposons une offre très diversifiée, à la fois en print et en digital. Qu’il s’agisse de campagnes nationales, d’opérations ciblées, d’outils d’acquisition, de mini-sites hébergés sur notre plateforme ou même de la création de guides sur-mesure, les solutions sont nombreuses.
Le plus important est d’échanger avec nous pour bien définir les objectifs. Ensuite, nous construisons une stratégie adaptée. Notre flexibilité et notre connaissance du secteur nous permettent de répondre à une grande variété de besoins.
Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre collaboration avec Affilae ?
Cela fait un an que je travaille avec Laurent, et je suis très satisfait de cette collaboration. Les échanges sont fluides, l’équipe est réactive, et la relation humaine est excellente.
La plateforme Affilae est également très intuitive. Je l’ai prise en main très facilement, sans tutoriel. Laurent m’a simplement montré deux ou trois fonctionnalités clés, et j’ai pu suivre les campagnes en toute autonomie. Sur les projets que nous avons mis en place ensemble, je constate une vraie efficacité. C’est une collaboration gagnant-gagnant.